Définition de l'Uchronie
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Définition de l'Uchronie
Définition de Wikipédia :
Dans la fiction, l'uchronie est un genre qui repose sur le principe de la réécriture de l’Histoire à partir de la modification d’un événement du passé. « Uchronie » est un néologisme du XIXe siècle fondé sur le modèle d’utopie, avec un « u » négatif et « chronos » (temps) : étymologiquement, le mot désigne donc un « non-temps », un temps qui n’existe pas. On utilise également l’anglicisme « histoire alternative »1 (alternate history). L'histoire contrefactuelle et l'uchronie se distinguent par la prééminence donnée soit à l'événement déclencheur (histoire contrefactuelle), soit à ses suites fictives (uchronie). Lorsqu’elle est associée à des moyens techniques qui permettent de remonter dans le temps et donc de modifier le passé, l’uchronie est directement associée au genre de la science-fiction.
L’auteur d’une uchronie prend comme point de départ une situation historique existante et en modifie l’issue pour ensuite imaginer les différentes conséquences possibles. À partir d’un événement modifié, l’auteur crée un effet domino (terme anglo-saxon couramment utilisé : effet papillon) qui influe sur le cours de l’Histoire. Cette volonté de changer le cours de l’histoire pour imaginer ce qu’elle aurait pu être rappelle la phrase de Blaise Pascal : « Le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé » (Pensées, 90).
Régis Messac, dans sa revue des Primaires donne, en 1936, de l’uchronie cette définition : « Terre inconnue, située à côté ou en dehors du temps, découverte par le philosophe Renouvier, et où sont relégués, comme des vieilles lunes, les événements qui auraient pu arriver, mais ne sont pas arrivés ».
Dans la fiction, l'uchronie est un genre qui repose sur le principe de la réécriture de l’Histoire à partir de la modification d’un événement du passé. « Uchronie » est un néologisme du XIXe siècle fondé sur le modèle d’utopie, avec un « u » négatif et « chronos » (temps) : étymologiquement, le mot désigne donc un « non-temps », un temps qui n’existe pas. On utilise également l’anglicisme « histoire alternative »1 (alternate history). L'histoire contrefactuelle et l'uchronie se distinguent par la prééminence donnée soit à l'événement déclencheur (histoire contrefactuelle), soit à ses suites fictives (uchronie). Lorsqu’elle est associée à des moyens techniques qui permettent de remonter dans le temps et donc de modifier le passé, l’uchronie est directement associée au genre de la science-fiction.
L’auteur d’une uchronie prend comme point de départ une situation historique existante et en modifie l’issue pour ensuite imaginer les différentes conséquences possibles. À partir d’un événement modifié, l’auteur crée un effet domino (terme anglo-saxon couramment utilisé : effet papillon) qui influe sur le cours de l’Histoire. Cette volonté de changer le cours de l’histoire pour imaginer ce qu’elle aurait pu être rappelle la phrase de Blaise Pascal : « Le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé » (Pensées, 90).
Régis Messac, dans sa revue des Primaires donne, en 1936, de l’uchronie cette définition : « Terre inconnue, située à côté ou en dehors du temps, découverte par le philosophe Renouvier, et où sont relégués, comme des vieilles lunes, les événements qui auraient pu arriver, mais ne sont pas arrivés ».
Dernière édition par Jeff le Mer 18 Déc - 5:59, édité 1 fois
Re: Définition de l'Uchronie
J'ajoute que de plus en plus d'historiens s'intéressent à l'uchronie. Imaginer les conséquences si un événement ne s'était pas produit permet de mieux le comprendre.
Re: Définition de l'Uchronie
Très intéressante remarque Yragaelle.
Elle ouvre de nouvelles perspectives je trouve.
Elle ouvre de nouvelles perspectives je trouve.
Re: Uchronie
Imaginer que Jésus ne soit pas mort sur la croix puis ressuscité mais "seulement" récupéré moribond, soigné et parti se cacher, bien vivant, relève-t-il du domaine de l'uchronie ?
Re: Définition de l'Uchronie
Non, Maurice, parce que, comme je ne cesse de le répéter sur un autre forum et dans un millier de discussions au moins, Jésus échappe à l'historien faute de documents permettant de recouper les Évangiles. Quoi qu'il se soit passé, les théologiens l'ont compris comme une résurrection. Que mettaient sous ce terme les auteurs du premier siècle, est-ce la même signification que ce mot nous évoque ? Dès l'antiquité, cette hypothèse de survie a été évoquée -- en particulier dans les milieux juifs. Elle n'a rien changé.
L'uchronie, ce serait d'imaginer que Constantin n'est pas devenu chrétien et que le concile de Nicée, puis les autres conciles impériaux n'aient pas eu lieu. L’Église chrétienne aurait sans doute eu un autre buissonnement, sans que les querelles soient tranchées et l'on peut penser que Pépin le Bref puis Charlemagne n'auraient pas assis l'empire franc sur une complicité avec une Église romaine transformée en armée pyramidale, totalement hiérarchique.
L'uchronie, ce serait d'imaginer que Constantin n'est pas devenu chrétien et que le concile de Nicée, puis les autres conciles impériaux n'aient pas eu lieu. L’Église chrétienne aurait sans doute eu un autre buissonnement, sans que les querelles soient tranchées et l'on peut penser que Pépin le Bref puis Charlemagne n'auraient pas assis l'empire franc sur une complicité avec une Église romaine transformée en armée pyramidale, totalement hiérarchique.
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